"Mourra bien qui rira le dernier"
Jacques Prévert
"La caricature est un témoin de la démocratie"
Citation de Tignous, le 4 décembre 2012 lors d'un festival à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais)
L'improvisation d'immenses marches républicaines au coeur des villes de France, le déferlement de messages et de dessins partagés sur internet et les réseaux sociaux, la diffusion de nombreuses émissions à la radio et à la télévision, la profusion d'articles de presse - y compris à l'étranger - ainsi que la minute de silence observée ce jour à midi en hommage aux victimes de l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo, qui a fait douze morts le mercredi 7 janvier 2015 à Paris, témoignent tous de notre bouleversement quant à la menace symbolique de la liberté d'expression des journalistes. Nous sommes tous Charlie. Nous condamnons massivement cet acte de barbarie. Le buraliste près de chez moi m'a d'ailleurs confirmé le formidable élan de solidarité des clients faisant la queue tôt ce matin devant sa boutique pour acheter les quotidiens. J'ai ainsi été privée, et ce pour la première fois depuis vingt ans, des suppléments littéraires du jeudi. Mais il est des plaisirs dont on peut parfois prendre plaisir à se priver ...
Citation de Tignous, le 4 décembre 2012 lors d'un festival à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais)
L'improvisation d'immenses marches républicaines au coeur des villes de France, le déferlement de messages et de dessins partagés sur internet et les réseaux sociaux, la diffusion de nombreuses émissions à la radio et à la télévision, la profusion d'articles de presse - y compris à l'étranger - ainsi que la minute de silence observée ce jour à midi en hommage aux victimes de l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo, qui a fait douze morts le mercredi 7 janvier 2015 à Paris, témoignent tous de notre bouleversement quant à la menace symbolique de la liberté d'expression des journalistes. Nous sommes tous Charlie. Nous condamnons massivement cet acte de barbarie. Le buraliste près de chez moi m'a d'ailleurs confirmé le formidable élan de solidarité des clients faisant la queue tôt ce matin devant sa boutique pour acheter les quotidiens. J'ai ainsi été privée, et ce pour la première fois depuis vingt ans, des suppléments littéraires du jeudi. Mais il est des plaisirs dont on peut parfois prendre plaisir à se priver ...
Je publie ici le travail sanglant de Plantu et celui, plus amusant, de ma fille, âgée de huit ans, qui rend le sourire aux quatre dessinateurs disparus : Charb, Cabu, Wolinski et Tignous. C'est une manière de "faire la nique" aux assassins et d'effacer leur violence à coups de crayons afin qu'ils demeurent impuissants à faire se (re)trancher les mots dans notre gorge.
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