A 50 ans, je me suis promis de fuir l'aliénation de la vie à deux. On finit bien trop souvent par soustraire chaque pierre de la forteresse amoureuse jusqu'à ce qu'elle s'écroule sous le poids des combats intimes.
Les cours de danse de salon m'auront mise sur la piste. Il ne faut pas "tomber sur le bon partenaire" mais plutôt "faire un pas de côté" pour mieux le choisir. L'équilibre réside dans le maintien du cadre, le travail des appuis, la fluidité des gestes. La liberté habite le corps de ceux qui impriment leur propre langage du bout des doigts, y compris dans le silence.
Pourquoi toujours sauter dans les bras d'hommes au coeur sanglant pour avoir l'illusion de quitter le sol ?
(texte écrit le 28 mars 2025).